Le coton éthique ? une vraie alternative… avril 20, 2008

Le coton biologique et/ou le coton équitable sont une alternative environnementale, économique et sociale.

Ce type de coton est acheté jusqu’à 20% au dessus du prix du marché.

Pour le coton biologique ce tarif est justifié par le coût de la conversion des cultures conventionnelles vers une agriculture biologique et les pertes de rentabilité qu’elle engendre. Pendant cette période (1 à 2 ans) de transition les rendements par hectare seront inférieurs car aucun pesticide chimique ni engrais chimique ne sera utilisé. Cependant les coûts de production seront moindre et la réduction des produits chimiques sera bénéfique à la santé des paysans.

Le coton équitable contribue à une rémunération plus juste pour l’agriculteur et propose une solution financière au développement de sa communauté. Une partie du prix d’achat est reversée sous forme de ‘prime’ pour construire des écoles, creuser des puits, créer des emplois ..
Les acheteurs de coton équitable préfinancent jusqu’à 60% de la récolte.

Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche de développement durable par :

– une meilleure rémunération
– la protection de l’environnement par le respect des normes de la culture biologique européennes CEE 2092/91 contrôlées par diverses organisations comme SKAL au Danemark, Ecocert en Belgique, etc.. et de la règlementation des produits phytosanitaires et des engrais imposée par les organisations de commerce équitable.
– le respect des règles de base de l’ Organisation Internationale du Travail (OIT) en terme de salaires minimum, de non exploitation des enfants, non discrimination, liberté d’associations et de réunion, etc.

Actuellement seule la volonté du consommateur d’acheter des textiles biologiques et équitables permet de pérenniser ces engagements…

Texte : Fred M.

GREEN IS BEAUTIFUL® L’Eco-communication avril 19, 2008

GREEN IS BEAUTIFUL® est une agence conseil en communication (éco)responsable et développement durable. L’agence évolue au carrefour de la communication, de l’esthétique verte et de l’éducation à la préservation de l’environnement. L’agence possède son studio graphique et publie un web-magazine haut de gamme et 100% éco-responsable.
Fondé en 2005 initialement sous la forme d’un collectif, GREEN IS BEAUTIFUL® regroupe des professionnels de l’éco-communication, des journalistes, des scientifiques et des artistes plasticiens tournés vers le développement durable.
Les activités de l’agence sont guidées par trois lignes directrices :
– une approche esthétique permettant de susciter un lien affectif avec l’environnement
– une approche scientifique permettant d’éduquer et d’aider à la compréhension et à l’appréhension des enjeux environnementaux
– une approche éthique dans une perspective de développement soutenable et équitable

Téléchargé plus de 20 000 fois par numéro, le web-magazine GREEN IS BEAUTIFUL® gratuit est unique en son genre par :
– sa conception 100% éco-responsable
– un travail d’auteurs (artistes, scientifiques et écrivains)
– son esthétisme haut de gamme
– son mode de distribution via Internet
– sa ligne éditoriale originale
Permettant une large diffusion, il relate des informations liées à l’appréhension et la compréhension des enjeux du développement durable, en réunissant les champs intellectuels, émotionnels et esthétiques.

Pour visiter le site Web de l’agence:

Accueil

Pour télécharger le magazine:
http://www.green-is-beautiful.com/-NOTRE-WEB-MAGA-ZINE-.html

Ennoblissement.. pas très noble avril 17, 2008

L’ennoblissement des tissus est une pratique assez récente, qui consiste à conférer au tissu des propriétés particulières de plus en plus sophistiquées en termes de résultats comme de techniques.

Suivant le résultat souhaité, les procédés de cette étape est lourde en termes d’impacts sur l’environnement: 5 à 5 000 m3 d’eau par tonne de textile, 5 à 50 kWh d’électricité par kilogramme de matière, et surtout des m3 d’eau polluée ainsi que l’air par les composés chimiques nocifs.

Le blanchiment autrefois obtenu sous l’action des rayons du soleil est devenu chimique, avec des produits à base de chlore, comme l’eau de Javel, aujourd’hui remplacée par d’autres produits chlorés et par l’eau oxygénée, solution moins polluante pour l’eau.

Vient ensuite la teinture, plus complexe qu’il n’y parait, car outre les différents composants, aussi nocifs que les métaux lourds (notamment le chrome pour le noir) ou les produits azoïques à base d’aminés cancérigènes ou organo-chlorés, arsenic, etc… des étapes chimiques préparatoires facilitent la fixation du colorant sur la fibre. De même pour l’impression qui réclame encore plus de précision et de subtilité pour son rendu. Les deux font intervenir de nombreux composés différents, dont les effets sont allergènes et qui polluent l’eau. Enfin, l’apprêt modifiera l’aspect global du tissu, à part certains mécaniques, ils sont tous chimiques.

Le mercerisage confère son aspect soyeux au coton, par une application de soude caustique à 0°C puis un rinçage.

L’infroissabilité est obtenue le plus souvent à base de résines, l’azurage optique pour rendre ‘plus blanc que blanc’ avec des dérivés du stilbène, de la pyrazoline ou du benzanol. L’antifeutrage, l’antitache, l’imperméabilisation font appel à des résines synthétiques, à base de formol ou fluorées.

Les traitements antimicrobiens font même intervenir des phtalates, des bisphénols, des composés à base de zinc… et les anti-UV réclament le dioxyde de titane ou le benzotriazole.

Texte :Monica Fossati sur ekwo

Le coton conventionnel ? un vrai désastre… avril 16, 2008

De nos jours pour les usages quotidiens, et dans des gammes de prix raisonnables, une fibre domine le marché, et de loin : le coton.

La culture du coton conventionnel est un vrai désastre écologique et social.

En effet cette culture représente pas loin des ¾ de la production mondiale de fibres à destination de la filière textile. C’est une industrie qui génère des revenus colossaux et fait vivre des millions de personnes à travers le monde.

Mais voilà, c’est aussi une des pires au niveau impact écologique et social.

Prêt de 25% des pesticides utilisés dans le monde sont destinés à cette culture, jusqu’à 30 traitements par an, 16kg de pesticides pour 1 kg de fibre ! essentiellement dû au fait que les plants ont étés sélectionnés au fil du temps pour favoriser la monoculture et accroître les rendements.

Étant donné que ça ne concerne pas l’alimentation, les industriels ne se sont pas préoccupés de la présence de résidus .. Les conséquences sont énormes, sols, rivières et nappes pollués, prêt de 1 million de personnes par an intoxiqués et 22000 décés enregistrés (chiffres de l’OMS)…

Le coton est aussi une plante très gourmande en eau, les quantités utilisées au détriment des cultures vivrières sont gigantesques, il faut selon les techniques utilisées, entre 7000 et 29000 litres d’eau pour produire 1 Kg de coton ! (900 L pour 1 Kg de blé). Des catastrophes écologiques sans précédent se sont déjà produites comme par exemple l’assèchement de la mer d’Aral et son irrémédiable pollution.

Plutôt préoccupant lorsqu’on sait que l’eau est de plus en plus rare et vitale pour la production alimentaire de nombreux pays..

texte : Fred M.

NDLC

Bienvenu sur le blog de la mode éthique ! avril 15, 2008

Aujourd’hui la mode et la lingerie éthique est belle, elle est chic et se développe à grand pas.

Je vais tenter d’écrire et de récupérer des articles traitant de la mode durable, de ses tendances, ses innovations, ses créateurs, des matières bios et recyclées employées mais aussi de l’impact de la filière classique sur l’environnement, sur les conditions sociales des hommes, femmes et malheureusement parfois des enfants qui travaillent dans ce secteur et des conséquences de l’utilisation de ces produits sur notre santé.

Vos réactions, expériences, commentaires et critiques sont les bienvenus et permettront de donner vie à cet espace dédié à la mode bio.

Si vous souhaitez écrire des articles ou communiquer des infos, parler d’évènements, n’hésitez pas à me contacter, je les diffuserais avec grand plaisir !

Bonne lecture.

L’équipe NDLC.